Quelques minutes après avoir échangé leurs vœux, le mariage d’Isabelle et Pierre se transforma en un drame que personne n’aurait pu prévoir.
La salle, ornée de fleurs et baignées par la lumière douce des vitraux colorés, était emplie des rires des invités, l’air empli du parfum des roses et des jasmins. Tout semblait parfait, comme une scène tirée d’un conte de fées. Isabelle, radieuse dans sa robe de mariée, ne pouvait détacher son regard de son époux. Pierre, un homme charismatique et plein de promesses, la regardait avec une tendresse infinie.
Mais tout s’effondra lorsqu’un bruit de pas précipités interrompit le silence sacré de la cérémonie. Julien, le jeune neveu de Pierre, courut précipitamment vers l’autel, ses yeux brillants d’excitation. En trébuchant, il toucha par erreur le bord de la robe d’Isabelle. Le regard d’Isabelle s’assombrit instantanément, un éclair d’agacement traversa son visage.
Avant qu’elle n’ait le temps de réagir, Pierre fit un geste brusque. Sa main s’éleva, et un claquement sinistre se fit entendre dans la salle. Julien s’effondra, les larmes aux yeux, sur le sol.
Le choc figea l’ensemble des invités. L’éclat des rires, l’odeur des fleurs, et la chaleur de la pièce se dissipèrent instantanément. Tout ce qui semblait être une journée magique s’était mué en un tableau de douleur et de confusion.
Isabelle, dévastée, fixa Pierre avec incrédulité. Le mariage qu’elle avait toujours imaginé comme un rêve parfait s’était effondré en un instant. « Pourquoi ? » murmurait-elle, la voix brisée. Pierre, le regard figé, semblait ne pas comprendre l’ampleur de son geste.
Julien, allongé par terre, pleurait, cherchant désespérément sa mère. Il avait juste voulu célébrer, mais la violence du monde adulte l’avait frappé de plein fouet. Les invités se précipitèrent vers lui, criant contre Pierre, leur colère éclatant comme un orage.
L’amour qu’Isabelle pensait avoir trouvé en Pierre se dissipait alors, laissant place à un abîme de doute et de trahison.