Taya, une jeune fille pleine de rêves, grandit dans un petit village où la vie était dure et les attentes sociales élevées. Bien que son entourage l’encourageât à suivre des chemins traditionnels, Taya aspirait à un métier bien particulier : grutière. Dès son enfance, elle préférait les jeux de construction avec les garçons plutôt que les poupées. Malgré les réticences de ses parents, elle n’abandonna jamais son rêve.
À l’école, Taya n’était pas une élève exceptionnelle. Ses notes étaient moyennes, et les enseignants lui conseillaient de se concentrer sur des métiers plus “femmes”, comme couturière ou cuisinière. Mais elle savait qu’elle méritait plus. Elle décida de se battre pour son rêve et chercha une formation de grutière, un métier exclusivement masculin à l’époque.
Après de nombreuses recherches, elle finit par trouver un institut qui acceptait de l’admettre, malgré son dossier scolaire peu brillant. Le comité d’admission lui expliqua que c’était une année de pénurie et que, bien qu’ils la prissent, elle devait être prête à prouver sa détermination. “Si tu échoues, on te renvoie immédiatement”, lui précisa un professeur avec un regard sceptique. Mais Taya, déterminée, ne se laissa pas intimider. Elle voulait prouver à tous qu’elle pouvait réussir.
Au fil des mois, Taya s’imposa comme l’une des meilleures élèves du programme. Sa motivation, son travail acharné et son amour pour le métier la poussèrent à exceller. Les professeurs, d’abord sceptiques, commencèrent à la respecter et à l’encourager. Elle se distingua par ses compétences théoriques et pratiques et obtint des résultats impressionnants aux examens.
Un jour, après avoir terminé ses études, Taya se retrouva sur un chantier, manipulant la grue avec une aisance étonnante. Elle était fière de montrer au monde que, malgré les obstacles, une femme pouvait réaliser ses rêves.