Un chiot laissé seul dans le froid vivait sous des camions et tendait la main pour prendre un morceau de pain. Un chiot doux a essayé

Sous la lueur pâle d’un réverbère, un petit chiot errant frissonnait de froid, caché sous un camion. Il n’était qu’un souffle dans l’obscurité de la nuit, un être vulnérable abandonné par tous, sans une âme qui lui prête attention. Ses petites pattes tremblaient, non seulement à cause du froid mordant, mais aussi de la peur constante qu’un véhicule ne le réduise en bouillie. Son ventre vide criait famine, mais il n’y avait personne pour lui offrir un peu de réconfort.

Il s’était glissé sous des camions toute la journée, courant d’un abri à l’autre, mais aucun n’était sûr, aucun ne le protégeait réellement. Les moteurs rugissaient sans cesse, les chauffeurs indifférents à sa présence. Le chiot, fatigué, tendait ses petites pattes avec l’espoir naïf qu’un humain se soucierait de lui, qu’il pourrait enfin trouver un peu de chaleur et de nourriture. Mais personne ne se souciait de ce petit être sans défense.

Il avait cessé de courir à la recherche d’une main tendue, se réfugiant sous un vieux camion, espérant qu’au moins ici, il serait à l’abri des roues qui passaient sans cesse. Mais sa chance pouvait tourner en un instant. Un rugissement de moteur se fit entendre. Il se précipita sous un autre camion, ses petites jambes s’emmêlant dans la poussière, mais cette fois, il n’eut pas le temps. Un énorme véhicule passa à quelques centimètres de lui, manquant de l’écraser.

Heureusement, le chiot réussit à se glisser sous le camion à temps. Essoufflé et tremblant, il se roula en boule, la tête enfouie sous sa queue. Le silence s’abattit. Puis, une voix douce se fit entendre.

« Hé, petit… tu as faim ? »

Un homme, d’apparence modeste, s’était approché, son regard empli de compassion. Il tendait un morceau de pain et un regard plein d’espoir. Le chiot, surprenant, leva la tête et s’approcha lentement. Pour la première fois depuis longtemps, il sentit qu’il n’était pas seul.