Le samedi dernier, une chaleur accablante enveloppait la maison. Nous venions d’avoir notre première fille, une petite merveille qui semblait remplir chaque coin de ma vie. Mais entre la fatigue et la solitude, je n’arrivais plus à tenir. Mon mari, Julien, me disait toujours qu’il avait besoin de « se détendre » après sa journée de travail, et pourtant, il ne m’aidait pas avec la petite.
Lorsqu’il n’était pas sur le canapé à regarder la télévision, il trouvait des excuses pour ne pas s’occuper d’elle. Moi, je passais mes journées à essayer de la faire dormir, me privant de sommeil pour m’occuper d’elle, mais chaque nuit, c’était la même chose : elle se réveillait toutes les heures, et je n’avais plus d’énergie.
Samedi, tout a pris une tournure différente. Nous avions organisé une petite réunion de famille, une sorte de fête pour célébrer la naissance de notre fille. J’étais excitée mais épuisée, me demandant comment je pouvais encore sourire après plusieurs jours sans sommeil. Alors que la journée avançait, l’épuisement m’a submergée, et avant même que je ne puisse réagir, je me suis évanouie, tombant dans un sommeil profond.
À mon réveil, Julien était là, mais au lieu de s’inquiéter, il semblait agacé. Il m’a reproché de l’avoir embarrassé devant la famille, de ne pas avoir pris soin de ma santé et d’avoir laissé tout tomber.
Le lendemain, il me jetait des regards froids. Il m’a dit que j’avais négligé ses sentiments, qu’il se sentait rejeté parce que je n’avais pas pris le temps de lui expliquer ce qui m’était arrivé. Mon cœur s’est brisé. Pourquoi ne voyait-il pas à quel point j’étais épuisée et perdue ? Mais ce n’était pas tout. Quand j’ai ouvert la porte, une révélation m’a frappée comme un coup de tonnerre.