Un oligarque a suivi secrètement son concierge après le travail – ce qu’il a vu a changé sa vie.

Alexeï Smirnov vivait une vie d’apparence parfaite. Tout semblait lui sourire : une immense maison, des voitures de luxe, des voyages à travers le monde. Mais, à l’intérieur, il se sentait toujours seul, comme si une partie de lui manquait. Sa vie était régie par les affaires, les soirées et les apparences. Anna, la femme de ménage, faisait partie de ce décor quotidien. Elle venait chaque matin, nettoyait méticuleusement chaque pièce, sans jamais demander rien d’autre que le salaire qu’il lui versait.

Un soir, après une réunion interminable, un sentiment étrange envahit Alexeï. Il se rendit compte qu’il n’avait jamais pris le temps de connaître Anna, de la regarder autrement que comme une employée. Il décida, presque par impulsion, de la suivre après sa journée de travail. Il la suivit discrètement en voiture, tout en se demandant ce qu’elle pouvait bien faire après ses heures chez lui.

Il la vit se diriger vers un quartier moins prestigieux que le sien. Anna s’arrêta devant une petite épicerie, y acheta des fruits et légumes, puis s’éloigna à pied. Intrigué, Alexeï la suivit un peu plus loin. Elle entra dans une maison modeste, située en dehors de la ville. À sa grande surprise, un petit garçon, qui ne devait pas avoir plus de sept ou huit ans, se précipita vers elle, l’embrassant avec une tendresse évidente.

Alexeï s’arrêta. Il était figé, observant cette scène intime, simple et émouvante. Il réalisa alors à quel point il avait ignoré la vie d’Anna, enfermé dans son propre monde de superficialité et de richesse. Ce petit garçon, ce foyer modeste… il ne l’avait même jamais imaginé.

Dans sa voiture, Alexeï se sentit subitement vide, comme s’il venait de découvrir qu’il avait négligé les choses les plus importantes de la vie : l’amour, la famille, l’humanité. Ce soir-là, la solitude qui le tourmentait depuis des années prit un sens nouveau.