À 40 ans, après une vie de trahisons et de déceptions, je croyais que tout était terminé pour moi. Ma femme m’avait quitté pour l’homme que je considérais comme mon meilleur ami, me laissant dans une solitude insondable. La confiance que j’avais en l’humanité était brisée. C’est alors qu’Oscar, un chiot berger allemand, est arrivé dans ma vie. Il était le seul être en qui je pouvais encore avoir confiance. Il n’avait pas de failles, pas de mensonges, juste une loyauté inébranlable.
Oscar et moi étions inséparables. Il m’accompagnait partout, et j’avais cette sensation de sécurité qu’il m’apportait. Je le laissais se promener dans le jardin, libre, car je savais qu’il reviendrait toujours. Mais un jour, quelque chose a changé. Il est rentré bien plus tard que d’habitude, et j’ai entendu des aboiements étranges venant de l’extérieur. Ces aboiements n’étaient pas les siens. Mon cœur s’est serré. Il y avait quelque chose d’anormal. Je suis sorti précipitamment, le cœur battant.
Ce que j’ai découvert m’a laissé sans voix. Dans un panier posé près du jardin, un bébé pleurait. Je me suis approché lentement, complètement abasourdi. Il n’y avait aucune explication. Aucun signe de qui l’avait déposé là. Aucun indice. Rien. Juste un bébé, abandonné, et un mot, seul indice sur son identité. Tremblant, j’ai pris le mot et l’ai lu avec précaution.
“Il a besoin de toi. Ne laisse pas la souffrance de l’abandon le définir.”
Je ne savais pas quoi faire. Mais à ce moment-là, je savais que ma vie venait de prendre un tournant. Oscar, avec son instinct de protecteur, avait trouvé ce bébé, et peut-être que, tout comme lui, ce petit être avait besoin d’une chance de trouver de l’amour. Une nouvelle mission m’attendait.