Un ouvrier du bâtiment donne son dernier chèque de paie à une mère en détresse ; le lendemain, une limousine blanche apparaît.

Mark venait de finir sa longue journée de travail en tant qu’ouvrier du bâtiment, ses muscles fatigués réclamaient du repos. Il s’arrêta à un café près de la gare pour se détendre un moment, son esprit encore empli des bruits des machines et des marteaux-piqueurs. Le soleil disparaissait derrière les nuages, laissant place à une brise fraîche qui effleurait son visage. Alors qu’il attendait son café, il aperçut une femme dans le coin, tenant un petit enfant endormi dans ses bras.

La femme, les traits marqués par la fatigue, s’approcha lentement de Mark. Ses yeux étaient rougis par des nuits trop longues, et elle sembla hésiter avant de lui adresser la parole.

« Bonjour… je suis désolée de vous déranger. J’ai raté mon dernier train et je n’ai pas assez d’argent pour le billet de demain. Vous pourriez m’aider ? »

Mark la scruta un moment. Ce n’était pas une mendiante ordinaire, ses vêtements étaient usés, certes, mais propres. Elle portait une vieille veste qui semblait avoir été autrefois bien entretenue. Le petit garçon dans ses bras, d’un âge tendre, semblait paisible malgré la situation.

Sans hésiter, Mark plongea sa main dans sa poche et en sortit tout ce qu’il avait, son dernier salaire du mois. Il n’avait pas grand-chose, mais il savait ce que c’était que de ne pas avoir assez pour joindre les deux bouts.

« Tenez, ça devrait suffire pour un billet. Prenez soin de vous et du petit. »

La femme le regarda, surprise et reconnaissante. Elle tenta de protester, mais Mark secoua la tête.

Le lendemain matin, alors qu’il revenait au travail, il remarqua un petit paquet posé près de sa porte. Il s’approcha, curieux. En l’ouvrant, il découvrit une couverture neuve et un mot écrit à la main : « Merci du fond du cœur. Vous m’avez donné plus qu’un billet. Vous m’avez redonné de l’espoir. »

Mark resta figé, bouleversé par ce geste inattendu. Ce qu’il avait donné semblait bien plus précieux que ce qu’il avait cru offrir.

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