Un agriculteur creusait un trou lorsqu’il aperçut soudain quelque chose d’inattendu enfoui dans la terre. Lorsqu’il comprit de quoi il s’agissait, il resta pétrifié de peur.
Cet homme, installé dans une région reculée du nord, rêvait depuis longtemps de réduire ses factures d’électricité. Pour cela, il avait décidé de poser une conduite de gaz reliant sa maison au réseau. Ce travail ardu, qu’il devait accomplir seul, l’amena à louer une puissante pelleteuse équipée d’un godet hydraulique.
N’étant pas propriétaire de l’engin, il choisit de s’entraîner d’abord sur une parcelle de terre meuble et non cultivée, où le sol était léger, sans racines ni pierres. Mais lorsqu’il creusa jusqu’à environ un mètre cinquante de profondeur, la pelle heurta brutalement un obstacle solide.
Craignant d’endommager la machine coûteuse, il arrêta immédiatement le moteur. Il devina qu’un objet enfoui résistait au passage du godet.
Prenant une pelle et une lampe de poche, il descendit dans la tranchée. Sa première hypothèse fut qu’il s’agissait d’un rocher, ce qui n’aurait rien d’étonnant dans cette région d’origine glaciaire.
Pourtant, à mesure qu’il creusait à la main, l’objet lui parut de plus en plus étrange. Sa surface était dure et lisse, presque polie.
Après deux longues heures d’efforts, l’agriculteur déterra une découverte saisissante : un os large et courbé, ressemblant à une défense ou une corne.
À côté, un second os identique se trouvait, disposé symétriquement. En regardant de plus près, il distingua la forme d’un crâne : un front haut, une mâchoire longue et courbée, et des orbites vides.
Il fit alors appel à deux voisins qui, avec enthousiasme, continuèrent à creuser avec lui. Chaque minute qui passait dissipait le doute : ce n’était ni un bœuf, ni un cerf. C’était… quelque chose d’ancestral.
Le lendemain matin, l’agriculteur contacta une université de la capitale régionale. Le surlendemain, un professeur de paléontologie arriva avec ses étudiants.
Ce dernier fut émerveillé. Selon lui, les ossements appartenaient à un mammouth laineux vieux de plus de 20 000 ans.
Les défenses, le crâne et plusieurs côtes étaient remarquablement bien conservés, laissant penser que le mammouth était mort puis rapidement enseveli, probablement suite à un glissement de terrain ou une inondation.
Cependant, l’enthousiasme du professeur fut tempéré par un rebondissement inattendu : lorsque celui-ci insista pour que les os soient immédiatement transférés dans un musée, l’agriculteur refusa catégoriquement.