Je croyais que mon mari me trompait. Mais ce que j’ai découvert sur sa maîtresse était encore plus terrible.

J’ai découvert que mon mari avait une liaison — mais la vérité sur sa maîtresse était encore pire
Ça devait être un mercredi soir ordinaire.
J’avais préparé du curry — son plat préféré — et allumé une bougie sur la table, un geste presque machinal, pour garder l’illusion d’une intimité qu’on ne partageait plus vraiment.

Leo m’avait embrassée distraitement en rentrant, puis était monté à l’étage pour prendre une douche.
Son téléphone, oublié sur la table basse, vibrait sans fin.

Je n’avais jamais fouillé dans ses affaires. Même quand l’instinct me soufflait que quelque chose n’allait pas.
Mais ce soir-là, il n’y avait pas d’instinct.
Juste une curiosité banale, comme on ouvrirait un tiroir à moitié clos.

L’écran était déjà déverrouillé.
Je voulais juste consulter la météo.
Mais ce que j’ai vu m’a gelée net.

Une conversation avec une certaine “Evelyn”.
Des cœurs. Des “tu me manques”. Des “j’ai encore ton parfum sur moi”.
Des photos, aussi. Rien de scandaleux — mais l’intimité, la familiarité, la douceur volée, c’était pire.

Je suis restée pétrifiée, le téléphone à la main.
Puis j’ai entendu l’eau de la douche s’arrêter.

Je n’ai rien dit ce soir-là.
Je n’ai pas crié.
Je me suis tue.

Mais j’ai commencé à chercher.
Et c’est là que la vérité m’a percutée comme une voiture dans un virage.

Evelyn n’était pas une simple maîtresse.
Elle était psychiatre.

Ma psychiatre.

Celle que j’avais vue en thérapie, il y a deux ans.
Celle à qui j’avais confié mes angoisses, mes doutes sur mon mariage.
Celle qui avait pris des notes pendant que je parlais de Leo.
Celle qui m’avait dit, d’un ton si calme : “Il faudrait peut-être que vous vous demandiez ce que vous attendez vraiment de lui.”

Mon sang n’a fait qu’un tour.
J’ai recroisé son nom dans d’anciens mails de confirmation de rendez-vous.
J’ai cherché son visage sur Google.
C’était bien elle.

Je ne savais plus ce qui me dégoûtait le plus :
La trahison de Leo…
Ou celle d’Evelyn, qui m’avait analysée pour mieux le séduire.

Je suis restée plusieurs jours sans dire un mot.
Puis j’ai imprimé toutes les preuves. Les messages. Les rendez-vous. Mes notes de thérapie.

Et je les ai laissées dans une enveloppe sur la table, avec un mot pour Leo :

“Tu m’as menti. Elle m’a trahie.
Vous vous méritez.
Je pars.”

Je suis partie sans me retourner.
Et cette fois, c’est moi qui ai fermé la porte.

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